Selon les visions mystiques d'Isaïe et de l'Apocalypse,
l'Archange Michel est le thuriféraire dans la liturgie céleste
:
"Puis un autre Ange vint se placer près de l'autel, tenant un encensoir d'or. On lui donna quantité de parfums pour les offrir avec les prières de tous les Saints sur l'autel d'or placé devant le trône. Et la fumée des parfums monta avec les prières des Saints de la main
de l'Ange, devant Dieu. Puis l'Ange saisit l'encensoir, le remplit du feu de l'autel et le jeta sur la terre ; il y eut des coups de tonnerre, des voix, des éclairs et un tremblement de terre" (Ap.8, 3-5)
Ce passage Biblique explique probablement pourquoi Saint Michel intervient dans la bénédiction de l'encens au cours des Messes solennelles, jusqu'à la réforme du Concile Vatican II :
"Par l'intercession du bienheureux Archange Michel, qui se tenait à la droite de l'autel, et de tous ses élus, que le Seigneur veuille bénir et accepter cet encens comme un parfum suave".
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Dans ce rite, Saint Michel est également présent dans le Confiteor
:
"Je confesse à Dieu Tout-Puissant, à la bienheureuse Vierge Marie et à Saint Michel Archange...".
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De même, le "Canon Romain" fait mention de l'Archange Michel
:
"Nous te supplions, Dieu Tout-Puissant, fais que cette offrande soit portée par ton Saint Ange sur l'autel du Ciel".
Le "Sacramentaire Grégorien" (VIIème siècle) et le "Sacramentaire Véronèse" (Xème siècle environ) ont une préface propre pour la Fête de Saint Michel mais qui n'est malheureusement pas passée dans le Missel Romain.
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La liturgie Hébraïque non plus n'oublie pas l'Archange Michel dans une prière pour la Fête de la Réconciliation
:
"Michel, Prince de Miséricorde, prie pour Israël pour qu'il puisse régner au Ciel, dans cette lumière jaillissant du visage du Roi qui siège sur le trône de la Miséricorde".